Votre premier wine tour d'entreprise à Bandol sans faire d'erreur

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Organiser un wine tour pour un séminaire ou un team building entre Marseille et Toulon peut être un bijou ou un fiasco coûteux. Dans le Var, beaucoup de directions RH et agences événementielles sous‑estiment la logistique, la météo, voire la fatigue des équipes. Disons‑le franchement : un wine tour raté, c'est un message désastreux sur votre culture d'entreprise.

Pourquoi les wine tours d'entreprise ratent (et comment l'éviter)

Sur le papier, un wine tour en Provence coche toutes les cases : paysages sublimes, rosé bien frais, voitures anciennes, lumière dorée sur les vignes de Bandol et Cassis. En pratique, je vois chaque année les mêmes erreurs ruiner des journées qui auraient pu être mémorables.

La première, c'est de traiter le wine tour comme une simple « visite de cave améliorée ». Or, ce que vos équipes retiennent, ce n'est pas la liste des cépages, mais la sensation de rouler cheveux au vent, la discussion imprévue avec un vigneron, le silence un peu magique en arrivant au sommet de la route des Crêtes.

La deuxième erreur classique vient du découplage total entre l'événement et vos enjeux d'entreprise : on claque un budget conséquent pour une journée qui ne dit rien de votre façon de travailler, ni de ce que vous voulez construire avec vos collaborateurs. Autant offrir des bons d'achat, ce serait plus honnête.

La troisième, plus sournoise, tient à la logistique : enchaîner trop de domaines, sous‑estimer les transferts, ignorer la fatigue, voire la consommation d'alcool. Un wine tour mal cadencé, avec quatre dégustations au pas de course, c'est le meilleur moyen de transformer un moment fort en interminable procession.

Un contexte nouveau : la pression RSE sur les événements

Depuis 2023, la tendance s'est durcie : les directions demandent des séminaires responsables. Des rapports comme ceux de l'ADEME ont largement documenté l'empreinte carbone des événements d'entreprise. Les services achats, eux, challengent tout : transports, restauration, ancrage local.

Dans le domaine de l'incentive, les voyages à l'autre bout du monde passent de plus en plus mal. C'est pour cela que les wine tours entre Cassis, Bandol et Saint‑Cyr‑sur‑Mer ont le vent en poupe : on reste en France, on favorise des domaines viticoles souvent engagés, on peut travailler avec des acteurs locaux, et la notion de « slow tourism » commence enfin à être prise au sérieux.

Encore faut‑il que votre journée soit cohérente avec ce discours. Arriver en bus climatisé pour un marathon de dégustations, sans jamais prendre le temps de comprendre le terroir, ce n'est plus acceptable. À l'inverse, un cortège de cabriolets anciens bien entretenus, une boucle de 50 à 80 km maximum entre littoral et villages perchés, deux domaines choisis pour la qualité de leur démarche... et soudain votre séminaire raconte quelque chose.

Définir un objectif clair de wine tour d'entreprise

Avant de parler itinéraire entre La Ciotat, Le Castellet et Sanary, il faut vous poser une question brutale : quel est l'objectif réel de ce wine tour ?

Dans le Var, j'observe quatre grandes intentions, souvent entremêlées :

  1. Remercier ou récompenser (équipes commerciales, partenaires, clients stratégiques)
  2. Renforcer un collectif (fusion d'équipes, intégration après une acquisition, nouvelle direction)
  3. Faire passer un message (lancement stratégique, repositionnement de marque, nouvelle culture managériale)
  4. Créer des contenus (tournage, communication interne, réseaux sociaux, marque employeur)

Un même format ne peut pas servir correctement ces quatre objectifs. Par exemple, si vous visez la cohésion, vous aurez besoin de temps morts, d'échanges informels, d'une contrainte légère à résoudre ensemble (un quiz œnologique, un mini‑challenge photo, un jeu de roadbook). Pour des clients VIP, c'est plutôt l'élégance qui prime : voitures impeccables, accueil dans les domaines, rythme très souple, aucun « atelier ludique » forcé.

C'est là que l'approche wine tour sur mesure prend tout son sens : ajuster le parcours, les arrêts, le nombre de dégustations, le temps de conduite et même la musique embarquée à ce que vous cherchez vraiment.

Bien cadrer les contraintes logistiques (sans tuer la magie)

Entre Marseille et Toulon, vous avez un terrain de jeu superbe, mais exigeant. Les routes côtières vers Cassis, la Gineste, le cap Canaille ou la calanque de Port d'Alon ne se gèrent pas comme une navette d'aéroport. Avec un cortège de voitures anciennes, chaque détail compte.

Combien de personnes, combien de voitures ?

Le cœur de cible se situe souvent entre 10 et 30 participants. En dessous, on est dans l'ultra‑personnalisé. Au‑dessus, cela peut rester fluide, mais il faut une vraie scénographie de cortège, des points de regroupement pensés à l'avance, et un travail de repérage sérieux.

Retenez une règle empirique : plus le groupe est grand, plus le programme doit être simple. Mieux vaut un seul grand panorama sur la route des Crêtes et un domaine iconique de Bandol, que trois arrêts mal gérés et un timing explosé.

Maîtriser le temps de conduite et la fatigue

Les participants ne sont pas en rallye, et la plupart n'ont jamais conduit de 2CV ou de Fiat 500. Sur les routes du Var, plus de 3 heures de conduite effective sur une journée devient pénible pour certains, surtout en plein été. L'idéal : 2 heures 30 de roulage fractionné, le reste en dégustation, visites et temps libres.

C'est exactement ce que proposent des formats type team building en cabriolet vintage : alternance serrée entre séquences de route, pause en domaine, moment de respiration. Un séminaire réussi, ce n'est pas un exploit sportif, c'est un rythme qui permet aux gens d'être présents, pas juste transportés.

Gérer intelligemment l'alcool et la sécurité

Sur ce point, beaucoup d'entreprises continuent de jouer à l'aveugle. Or, entre responsabilité pénale et image employeur, c'est un sujet non négociable.

Quelques bonnes pratiques, qui s'alignent d'ailleurs avec les recommandations de la Santé publique France sur la consommation d'alcool :

  • Privilégier les dégustations commentées avec des quantités limitées, plutôt que le libre‑service.
  • Identifier en amont les conducteurs principaux et leur proposer une expérience axée sur la conduite et le paysage, plus que sur la dégustation intensive.
  • Prévoir systématiquement de l'eau, des encas salés, un déjeuner structuré plutôt qu'un simple buffet debout.
  • Éviter les retours tardifs de nuit après plusieurs dégustations successives.

Un wine tour responsable, ce n'est pas un wine tour triste. C'est un moment où l'on goûte mieux, justement parce que l'on ne cherche pas l'ivresse, mais la finesse - des vins, des paysages, des conversations.

Construire un itinéraire qui raconte quelque chose

Entre Bandol, Cassis, La Cadière et Le Castellet, le plus grand piège, c'est de faire un « best‑of » sans âme. Un peu de mer, un peu de vignes, deux caves, un déjeuner, merci et au revoir. C'est suffisant pour les catalogues de tourisme de masse, pas pour un séminaire d'entreprise ambitieux.

Un itinéraire vraiment marquant doit suivre un fil : passage des plages aux villages perchés, puis retour au littoral, ou bien progression d'une appellation à l'autre (Cassis le matin, Bandol l'après‑midi). On peut aussi jouer la carte de la chronologie : évoquer les années 60‑70 avec les voitures, l'évolution du vignoble, et par ricochet... celle de votre secteur à vous.

C'est l'esprit des wine tours en cabriolet vintage : un voyage entre terre et mer, mais aussi entre deux époques. La voiture ancienne n'est pas un gadget Instagram ; c'est un outil narratif qui donne un relief singulier à ce que vous voulez faire passer.

Cas d'usage : une journée qui change vraiment la dynamique d'équipe

Je pense à une PME tech d'Aix qui, après deux années de croissance brutale, avait accumulé les tensions : recrutements massifs, management débordé, coups de gueule à répétition. La direction voulait un séminaire qui ne soit ni « baby‑foot géant », ni confession collective forcée.

On a construit une journée très simple : départ de Saint‑Cyr‑sur‑Mer, cortège de cabriolets anciens, première boucle vers les hauteurs du Castellet, arrêt panoramique, puis descente vers un domaine de Bandol avec dégustation commentée par un vigneron qui parlait autant de météo que de trésorerie. Déjeuner vigneron, deuxième boucle courte vers la calanque de Port d'Alon, temps libre au bord de l'eau, retour en fin d'après‑midi.

Pas de workshop artificiel, pas de mots creux sur la « vision 2030 ». Et pourtant, dans les voitures, sur les petites routes, les sujets qui fâchent sont sortis. En douceur. En confiance. Parce que le cadre s'y prêtait. Trois mois plus tard, la DRH m'a confié que c'était « la première fois depuis longtemps qu'ils avaient l'impression de faire vraiment équipe ».

Intégrer le wine tour dans une stratégie globale d'événements

Un wine tour de qualité a un coût. Le vrai sujet, c'est donc son rendement symbolique. Si vous l'isolez, il restera une jolie parenthèse. Si vous l'inscrivez dans un récit plus large, il deviendra un jalon de votre culture d'entreprise.

Concrètement, cela veut dire :

  • Préparer l'événement en amont : teaser sobre, explication du choix du lieu (le littoral varois, ses vignobles, sa lumière), rappel des objectifs.
  • Prévoir un dispositif photo ou vidéo mesuré (une personne dédiée, pas dix smartphones en permanence). Les voitures de tournage s'y prêtent très bien.
  • Rebondir après : utiliser quelques images et récits lors d'un prochain séminaire, d'un onboarding, d'une newsletter interne.

Un séminaire à bord de cabriolets seventies, sur les routes de Bandol et Cassis, peut devenir une sorte de mythologie interne. À condition de l'assumer comme tel, et de l'articuler avec le reste de votre démarche managériale.

Et maintenant, que faire de tout ça ?

Si vous préparez un wine tour d'entreprise dans le Var, entre Marseille et Toulon, vous avez deux options : bricoler une journée approximative en enchaînant les clichés, ou concevoir une expérience qui tient vraiment compte de vos équipes, de votre image et du territoire que vous traversez.

Choisissez un point de départ cohérent (Saint‑Cyr‑sur‑Mer est idéal), limitez le nombre de domaines, assumez un rythme lent, travaillez avec des passionnés qui connaissent aussi bien les voitures anciennes que les panoramas du cap Canaille. Et surtout, osez sortir des formats « tout‑inclus » impersonnels.

Si vous voulez aller plus loin, commencez par explorer en détail nos propositions de séminaires et promotions événementielles, puis imaginez votre propre variation. La Provence se charge du décor ; à vous d'écrire le scénario.

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